La fibrillation auriculaire se traduit par une accélération importante du rythme de contraction des oreillettes : de 300 à 500 battements par minute. Seuls certains de ces battements parviennent à se transmettre aux ventricules : ceux-ci battent à un rythme compris entre 40 et 200 pulsations par minute, souvent de manière irrégulière. Lorsque la tachycardie touche aussi les ventricules, on parle de TAC/FA : tachyarythmie complète par fibrillation auriculaire. La fibrillation auriculaire peut être occasionnelle (« isolée », plutôt avant l’âge de 60 ans) ou récidivante. Elle peut durer de quelques heures à moins d’une semaine (« fibrillation paroxystique »), quelques semaines (« persistante ») ou quelques mois voire plusieurs années (« permanente »). La fibrillation ventriculaire La fibrillation ventriculaire est caractérisée par des contractions anormalement rapides et anarchiques des ventricules. Ceux-ci perdent leur efficacité et la circulation sanguine n’est quasiment plus assurée. La fibrillation ventriculaire est une urgence médicale. Sans traitement rapide (dit « de défibrillation » ou « de cardioversion »), la personne perd connaissance et décède rapidement. Le traitement de la fibrillation ventriculaire comprend, outre des médicaments destinés à renforcer et régulariser le cœur, des anticoagulants (pour éviter la formation de caillots sanguins dans les cavités du cœur) et, parfois, la pose d’un défibrillateur automatique implantable qui va automatiquement resynchroniser le cœur en cas d’arythmie des ventricules.